Il y a un combat très noble que nous avons tous négliger ,c’est le combat contre la misère. la moindre des choses, c’est de penser au moins que notre voisin meure de faim au moment ou nous, nous somme tranquille dans nos foyers a regarder la télé ou passer du temps devant un pc. Le pire aussi ,c’est que des fois la poubelle mange bcp mieux qu’un être humain et je pense c’est navrant de voir ca .on parle de paix ,d’amour,d’amitié et de fraternité ,ou sommes nous dans tous ca .si on a juste une petite bonté dans nos cœurs alors faisons un geste ,je sais qu’on peux pas éradiquer complètement ce fléau, mais on sait tous qu’on peux rendre le sourire a bcp de personnes .(quand on sème le bien,il nous croisera un jour ,un jour ou peut être nous aussi on sera en difficulté ).
hamid

L'enfant de la misère...
La gosse n'a pas six ans
Et jamais un sourire,
N'adoucit en passant
Son visage de cire.
Ses yeux profonds et bleus,
N'ont pas l'air de comprendre
Qu'on soit si malheureux
A un âge aussi tendre
C'est l'enfant de la misère,
Qui est passée près de vous,
Qui ne reçoit de sa mère,
Que des injures et des coups.
Le long des rues de la ville,
Elle tend sa petite main,
Disant de sa voix fragile:
"Donnez-moi un peu de pain".
Et quand le soir,
A demi-morte,
Elle n'apporte qu'un peu d'argent,
Elle n'ose pas franchir la porte,
Car elle sait ce qu'il l'attend.
C'est l'enfant de la misère,
Qui est passée près de vous,
Qui ne reçoit de sa mère,
Que des injures et des coups.
Un beau soir de printemps,
La mère un peu plus ivre
La prend brutalement
L'attache au lit de cuivre,
Et ce met à frapper,
A larges coups sonores
Sur le corps décharné,
De l'enfant qui l'implore.
C'est l'enfant de la misère,
Que l'on vient de ramasser,
Dans le sang et la poussière,
Comme un pauvre oiseau blessé.
On la prend,
Et la console,
On la met dans un lit blanc,
Mais déjà la vie s'envole
De son petit corps tremblant
C'est alors qu'un homme se penche
Et vient lui demander tout bas,
Avec l'espoir d'une revanche:
"C'est bien ta mère qui te fait ça?"
Mais l'enfant de la misère,
Murmure très doucement
Avant de quitter la terre:
"Non, ce n'est pas ma Maman."
