La haine comme la mort sont deux soeurs sans pardon qui lentement nous dévore de leur noir horison.

Par de là tes pensées bien enfuient sont cachés,
des questions et des doutes dont tu n'ose parler,
réponses que tu redoute, que t'aimerai oublier,
mais que le temps sans doute, se chargera d'aigrainer.

Et s'il en existe une, un peu plus asserée,
palpitante coutume, ne compte pas y échapé,
qui nous rappel un a une, vers le monde des nuées,
c'est au bout de ta route, qu'il te faut l'affronter.

Se tourment tu le sais, il te hante et t'effraie,
il planne au dessus de toi, de l'humanité,
il reigne dans son royaume, il est realité,
n'a qu à tendre le bras, pour tous nous emporter.

Pourtant on la cottoie, cette reine, froide beauté,
on la nomme parfois, sans trop s'y attarder,
on l'evite surtout, pour ne pas succomber,
à son fatal baiser, foudroyant et glacé.

La fin tu la connais, il faut bien s'arreter,
elle aproche, tu devinne, à chaque seconde passé,
à chaque lignes que tu lis, tu la sens s'avancer,
se seras bientot fini, tu n'sera que passé...

Eternel et glacée, elle est l'éternité,
il serait illusoir, de vouloir la tromper,
c'est elle ton seul futur, faudrait pas l'oublier,
permet moi de t'rappeler ... qu'un jour on va creuver...

iah-hel le 13 fevrier 2004

Tant de morts innutils
pour des choses si futils,
d'acharnement débile
pour quelque mots subtils;

Ecrits interpretés
que l'on à detourné,
pour faire de nous des bêtes
sans coeur et sans piété

qui trancherons des têtes..
c'est l'immonde déstiné!!!

iah-hel le 30 mars 2004